L'exilé n'est jamais chez lui, nulle part… même s'il a retrouvé une maison, des amis, un travail…
il reste "indéfiniment" suspendu entre deux nuages sans pouvoir s'y asseoir vraiment…
Derrière sa volonté de sourire et d'oublier, il y a toujours cette tristesse qui revient sans crier gare, dès qu'il se sent fatigué ou que quelque chose va moins bien autour de lui… dans sa vie… et c'est souvent quand le ciel est gris et qu'il se retrouve seul... que les images de sa rue, de sa mer bleue ressurgissent avec Ses souvenirs d'enfance et Ses regrets…
L'exilé est blessé parce qu'il n'a pas choisi de partir… parce qu'il a été arraché à tout ce qu'il aimait…
et même si c'est beau où il est, même si le soleil brille aussi de l'autre côté… il n'est pas chez lui, il est d'ailleurs…
Dans le regard de l'exilé, il y a cette profondeur mêlée de mélancolie qui ne s'effacera jamais.