Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:43

 

C'est bouleversant… ces moments d'éternité...

qui s'invitent parfois pour vous submerger et vous envelopper...

comme une vague tiède qui explose sur une plage de l'été

Fulgurance…
Gabrielle Ségui
8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:45
Un Hôte silencieux…

 

Depuis quelques semaines, un papillon "Flambé" s'est installé dans l'encablure d'une porte fenêtre d'une chambre de la maison, bien à l'abri derrière le voilage de lin.

Et depuis qu'il est là… rien n'est plus pareil quand le matin j'ouvre les volets, et que je le vois frémir doucement avec la lumière du jour qui pénètre dans la pièce.

J'aime l'idée que cette chambre inoccupée soit devenue son refuge et qu'elle le protège des rigueurs de l'hiver.

J'aime aussi sentir que lui et moi nous partageons cette même attente qui s'annonce à grands pas…

Vive le "voilier Flambé" jusqu'au prochain printemps !…

Gabrielle Ségui
7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 11:10

 

 

"Un poème… c'est la description d'une image qui raconte le coeur…"

Gabrielle Ségui
6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 13:48
G comme Grande union...

 

La distance qui sépare les amants danse...

comme les bulles colorées qui se balancent

accrochées aux fils invisibles...

qui longent la route désertée...

Jours après jour, le silence résonne plus fort

que les sirènes des bateaux fatigués...

qui annoncent leur arrivée dans les ports

Gabrielle Ségui
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 13:18
Ode à la Lumière !

 

Chaque soir, le ciel nous offre des petits cadeaux enrubannés de soie claire

juste quelques minutes de lumière en plus ajoutées une à une

qui vont devenir des minutes de bonheur en plus…

Et cette lumière qui s'impose en allongeant les jours...

ressemble à la promesse d'un prochain voyage vers la douceur de l'air

et vers la vie du dehors… qui va durer longtemps longtemps...

comme le doux baiser de l'amant (e)

Gabrielle Ségui
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 13:10
"Stairway to Heaven" © Barrie Maguire

"Stairway to Heaven" © Barrie Maguire

 

Il n'y a pas la première pierre de cette maison dont tu rêvais.

Pourtant la première poussière ne s'est jamais posée

sur les palais que nous soutenions.

Il y avait des fenêtres doubles, pour nous deux,

des lumières constantes et des nuits immenses,

Ô sentimentales !

Paul Eluard

souslesarbres
16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 10:00
On s'aime !…

 

 

Pour elle, je suis un cadeau du "Jésus" comme elle dit souvent… son petit Panda, son Lémurien, son trésor sucré…

Quand elle me prend dans ses bras et qu'elle me berce contre sa poitrine en ronronnant, elle invente des mots qu'elle me chuchote au creux des oreilles, et moi je fais comme si c'était normal qu'elle ronronne aussi… qu'elle raconte des choses étranges que je ne comprends pas.

Parfois, elle embrasse ma robe, mon front, ma nuque… longtemps, longtemps en me respirant… car elle dit qu'on ne peut pas vivre sans embrasser et que je suis son amour joli…

Elle… moi aussi je l'aime… j'aime sa douceur et sa folie quand je suis assoupi dans un fauteuil ou dans l'herbe du jardin, que nos regards se croisent de loin… et qu'elle mime alors un baiser en fermant les yeux. Quand on se rejoint comme ça, je perds pied et je baisse les paupières à mon tour en poussant un faible miaulement de bonheur…

J'aime quand elle me protège et qu'elle me sourit quand moi j'ai peur des hommes… et je remercie "son Jésus" de m'avoir guidé vers ce jardin "Paradis" et vers cette maison bonheur quand j'étais seul et perdu dans la grande ville.

"Numa" 

 

 

Gabrielle Ségui
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 09:58
souslesarbres
13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 14:22
Toutes les barques s’en vont...

Quand j’arrive, toutes les barques s’en vont, l’orage recule devant elles. Une ondée délivre les fleurs obscures, leur éclat recommence et frappe de nouveau les murs de laine. Je sais, tu n’es jamais sûre de rien, mais l’idée du mensonge, mais l’idée d’une erreur sont tellement au-dessus de nos forces. Il y a si longtemps que la porte têtue n’avait pas cédé, si longtemps que la monotonie de l’espoir nourrissait l’ennui, si longtemps que tes sourires étaient des larmes.

Nous avons refusé de laisser entrer les spectateurs, car il n’y a pas de spectacle. Souviens-toi, pour la solitude, la scène vide, sans décors, sans acteurs, sans musiciens. L’on dit : le théâtre du monde, la scène mondiale et, nous deux, nous ne savons plus ce que c’est. Nous deux, j’insiste sur ces mots, car aux étapes de ces longs voyages que nous faisions séparément, je le sais maintenant, nous étions vraiment ensemble, nous étions vraiment, nous étions, nous. Ni toi, ni moi ne savions ajouter le temps qui nous avait séparés à ce temps pendant lequel nous étions réunis, ni toi, ni moi ne savions l’en soustraire.

Une ombre chacun, mais dans l’ombre nous l’oublions.

La lumière m’a pourtant donné de belles images des négatifs de nos rencontres. Je t’ai identifiée à des êtres dont seule la variété justifiait le nom, toujours le même, le tien, dont je voulais les nommer, des êtres que je transformais comme je te transformais, en pleine lumière, comme on transforme sa main en la mettant dans une autre. La neige même, qui fut derrière nous l’écran douloureux sur lequel les cristaux des serments fondaient, la neige même était masquée. Dans les cavernes terrestres, des plantes cristallisées cherchaient les décolletés de la sortie.

Ténèbres abyssales toutes tendues vers une confusion éblouissante, je ne m’apercevais pas que ton nom devenait illusoire, qu’il n’était plus que sur ma bouche et que, peu à peu, le visage des tentations apparaissait réel, entier, seul. C’est alors que je me retournais vers toi.

* * *

Au terme d’un long voyage, peut-être n’irai-je plus vers cette porte que nous connaissons tous deux si bien, je n’entrerai peut-être plus dans cette chambre où le désespoir et le désir d’en finir avec le désespoir m’ont tant de fois attiré. À force d’être un homme incapable de surmonter son ignorance de lui-même et du destin, je prendrai peut-être parti pour des êtres différents de celui que j’avais inventé. À quoi leur servirai-je ?

Paul Eluard "Nuits partagées"

souslesarbres
12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 11:42

 

La lucidité ne soupèse pas, elle ne juge point, elle discerne sans ciller les paupières, sans tourner la tête, sans plisser les lèvres par dégoût. Certes, elle récuse les consolations fallacieuses, parce qu’elles sont faiblesses.Toutefois, elle ne détériore et ne corrode point.

                                  Marie-Madeleine Davy "La connaissance de soi"
souslesarbres

  • : SOUS LES ARBRES
  • SOUS LES ARBRES
  • : Pendant que le monde va à sa destinée… moi je reste là… sous les arbres avec mes musiques et mes souvenirs… parfois révoltée, parfois apaisée… mais vivante. © Gabrielle.Ségui -Textes non libres de droits- aout 2011
  • Contact