7 septembre 2012
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12:24
Marc Chagall "les amants bleus"
On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais
Tes yeux dans lesquels nous dormons
Tous les deux
Ont fait place à mes lumières d'hommes
Un sort meilleur qu'aux nuits du monde
Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens détaché de la terre
Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu'ils croyaient être
On ne peut me connaître
Mieux que je te connais.
Paul Éluard
souslesarbres
30 août 2012
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09:52
Pendant que des satellites tournent très haut dans le ciel et que le monde continue sa course effrénée vers le progrès…
les chevaux du lac Nino vont continuer à s'abreuver dans les pozzines verdoyantes, et à courir "libres" sur les sommets et autour des lacs de l'île de beauté…
Gabrielle Ségui
27 août 2012
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11:53
Elle semblait si proche la lune hier soir…
un peu comme pour rendre un dernier hommage à son premier visiteur.
Gabrielle Ségui
20 août 2012
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07:46
L'été s'accroche aux journées brûlantes et ne veut plus s'en aller…
les jardins sont fatigués... les arbres assoiffés et contrariés
C'est pourtant gai l'été…
mais maintenant, il devrait se montrer "raisonnablement" plus discret
et s'éloigner en douceur... sur la pointe des pieds…
Gabrielle Ségui
13 août 2012
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16:22
J'adorais regarder et écouter ce "super" clip en boucle dans les années 80…
j'aimais aussi le rythme de la musique et la voix étrange de David Bowie, mais "curieusement" je me retrouvais parfaitement dans le thème des escarpins vernis rouges…
Je me souviens aussi, qu'adolescente, je pensais que les escarpins rouges étaient le summum de l'élégance, de la richesse et de la liberté pour une femme.
Dans l'enfance tranquille de mon village perdu au nord de l'Afrique, je me disais qu'un jour… quand je serai devenue une jeune fille, j'oserai moi aussi porter des chaussures rouges comme les femmes élégantes des grandes villes… et que j'en aurai tout plein de différentes à chaque saison…
Depuis ce temps… j'en ai toujours porté et je les aime toujours autant…
Quand je porte des chaussures rouges j'ai l'impression de dire à la terre entière que je suis libre… (même au fond, si je sais bien que la terre sen fout...)
Gabrielle Ségui
9 août 2012
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05:47
"AIR NOIR"
La ville cousue de fil blanc,
Les toits portants cheminées,
Le ciel parallèle aux rues,
Les rues,
La fumée sur les trottoirs,
TROUVAILLE.
Des pas les uns vers les autres,
Le soleil ou la lumière,
Souvenirs de ville,
L’HEURE À L’HEURE,
Du matin, de midi au soir,
Façades et boutiques,
Des lumières pliées dans des vitres,
VEILLER.
Paul Éluard
souslesarbres
8 août 2012
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14:07
Le temps des cathédrales est bien lointain… mais Paris s'en souvient encore à chaque coin de rue.
C'est étonnant cette ville dont le coeur semble être figé dans un passé glorieux et souvent si cruel…
J'aime bien revenir "respirer Paris" pourtant si loin… et si différente de mon jardin du soleil ☼
j'aime aussi la traverser de long en large, avant de m'assoir sur un banc pour observer les passants...
j'ai toujours aimé "revoir Paris"
J'aime Paris.
Gabrielle Ségui
30 juillet 2012
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12:57
Pas vraiment envie d'écrire… ni de parler
mais préférer "flâner" entre deux escapades
se laisser porter au fil des minutes et des heures
somnoler à l'ombre des arbres...
rêver un peu... rêver beaucoup...
en attendant des jours nouveaux
Gabrielle Ségui
18 juillet 2012
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14:44
Le moment de nos jolis rendez-vous se termine...
mais je reviendrai peut-être un jour
sur tes sommets sauvages et fières
pour encore admirer tes côtes et tes rivières
me promener dans tes villages perchés autour de tes clochers
pour voir si tu es toujours aussi belle
et pour me "fabriquer" de nouveaux souvenirs…
Gabrielle Ségui
10 juillet 2012
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09:36
Ce matin, quand ma chambre était encore dans le noir et avant de quitter mon lit, j'ai aperçu une petite lumière vive sous mon bureau, et j'ai tout de suite pensé à un interrupteur fluorescent ou à une montre que mon chat aurait fait tombé dans la nuit… mais non, trop bas… trop lumineux…
Et finalement, c'était une luciole qui était nichée le long d'une plainte entre deux câbles d'ordinateur.
C'est vrai qu'il m'arrive d'en voir quelques fois le soir au fond de mon jardin, mais là… juste à côté de moi, au petit matin, dans ma chambre… c'est un vrai cadeau : un cadeau étonnant et fascinant.
C'est extraordinaire qu'il puisse exister des lumières naturelles et parfaitement "écologiques"
Chaque fois que dans ma vie j'ai vu des lucioles, j'ai pensé à l'effarement et à la peur que devaient éprouver les premiers hommes, quand ils ne savaient pas encore ce que c'était… ils devaient certainement penser que les yeux de Dieu les surveillaient… (ou peut-être ceux du diable...)
J'aime ces cadeaux de la providence… ces petits riens qui viennent de nulle part... qui vous accompagnent et vous éclairent tout au long d'une journée…
Gabrielle Ségui