7 mai 2012
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21:25
J'ignore ce que cherche le genre humain…
Je ne comprends pas vraiment pourquoi les hommes en veulent toujours plus, pourquoi ils sont si insatiables et insatisfaits…
je me suis toujours sentie étrangère à cette escalade du toujours plus… du plus cher, du plus tendance, du plus grand...
je ne comprends pas comment fonctionne le genre humain… je le trouve de plus en plus effrayant.
Gabrielle Ségui
4 mai 2012
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09:02
C'était bien cette journée à Portoferraio…
ce petit coin d'Italie si calme et pourtant si proche des grandes villes de la belle péninsule
Sur cet écrin bordé de criques et de promontoires fleuries...
la vie coule calmement au rythme des bateaux qui accostent et qui repartent sans
discontinu...
On s'y sent bien sur l'île refuge du "petit caporal"...
j'aime cette sensation de bout du monde, pourtant si près de chez moi...
Gabrielle Ségui
1 mai 2012
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14:28
Comme toujours… le soleil est revenu triomphant… et plus brillant que jamais.
Il a ramené avec lui les aigles de Bonelli, qui virevoltent en compagnie de jeunes hirondelles, toutes étourdies par leur premier vol…
Quelques mouettes se mêlent discrètement à la fête et m'entrainent avec elles dans leur danse effrénée…
Tout ce petit monde se croise et s'entrecroise, joyeux, libre et heureux… sur un fond de grand ciel bleu.
Mon coeur est recentré… la vie reprend.
Gabrielle Ségui
30 avril 2012
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14:45
La Punta di Spano © Romain Ségui
Avec cette pluie qui tombe sans arrêt et qui m'empêche de respirer "mon ciel" je déraille…
et naturellement je me demande pourquoi ces nuages… pourquoi ces montagnes, pourquoi la mer… pourquoi les hommes, pourquoi la vie.
Demain, avec le soleil revenu, je serai plus légère, moins lucide…
Gabrielle Ségui
27 avril 2012
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Sur la plage de mes jeunes années.. de l'autre côté de la méditerranée, les amoureux se cachaient pour se retrouver à l'abri des regards et se promettre un bonheur éternel… sans nuage…
Les musiques traversaient l'atlantique pour les faire danser et rêver dans des "surprises parties" organisées avec l'accord de leurs parents…
Et là, la peau bronzée par les longues journées à nager ou flâner sur le sable doré, ils pouvaient s'enlacer ou parfois même se quitter en dansant…
les filles riaient, les filles pleuraient…. pendant que "les quarante cinq tours" se succédaient sur des slows ou des rocks endiablés.
L'amour se méritait… car pour se retrouver (sans téléphone portable) il fallait marcher longtemps sous le soleil écrasant… guetter discrètement et attendre patiemment que l'autre vienne vous rejoindre enfin…
La complainte de Brenda Lee… les Platters, Paul Anka et tant d'autres… l'odeur du jasmin et des poivrons grillés dans les cours des maisons sont toujours là… plus présents que jamais.
Gabrielle Ségui
25 avril 2012
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Les ombres des feuilles presque à maturité se dessinent de plus en plus clairement sur le sol et sur les murs des maisons…
et ce qui est plus doux encore, c'est quand elles s'invitent dans la maison pour caresser la surface du lit, dans le silence du matin
J'aime follement la saison des ombres qui se transforment au rythme du soleil et jusqu'à la nuit tombée…
J'adore ce spectacle réfléchi des arbres habillés, qui dansent dans la tiédeur du vent…
J'aime les ombres…
J'aime follement les ombres
Gabrielle Ségui
24 avril 2012
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09:24
Après la promesse d'un été précoce, le printemps s'est mis en "stand-by" et ressemble presque à l'hiver…
et même si le ciel arrose généreusement la terre assoiffé… c'est comme si la grande fête du soleil était retardée pour cause de mauvaise humeur… de manque d'entrain...
allez… encore un peu de patience avant l'éclatement du vrai printemps et de la tiédeur dans les jardins…
Gabrielle Ségui
20 avril 2012
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12:54
Les souvenirs et les images de l'enfance on ne les oublie jamais… surtout quand ils nous semblaient extraordinaires et magiques…
Pendants les étés de mon enfance, quand le soleil écrasait la plage silencieuse… je regardais au bout de la mer, un spectacle "fantastique" qui me revient souvent comme celui d'un rêve perdu…
et là, seule sur le sable brûlant… je contemplais les "mirages" des bateaux qui se transformaient en immenses cathédrales à étages, immaculées… merveilleuses. C'était mon écran panoramique, mon cinéma à moi... mon moment hors du temps…
Enfant, j'ai longtemps pensé que c'était de vrais châteaux qui se trouvaient dans un autre pays, très loin derrière l'horizon…
Et puis un triste jour… quand le grand bateau blanc m'a arrachée à ma vie… à ma plage et à ce spectacle que je croyais éternel… j'ai compris que c'était bien des mirages que je voyais… et les grandes cathédrales de mon enfance se sont effacées de ma vie, mais elles sont restées vivantes et magnifiques dans mon souvenir…
Gabrielle Ségui
15 avril 2012
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Quand deux voix d'Anges se rencontrent…
il suffit simplement de se laisser emporter par la magie de l'instant.
Gabrielle Ségui
13 avril 2012
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10:50
Il y a du linge étendu sur la terrasse
et c'est joli…
"Nino Ferrer"
souslesarbres
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